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Parcours

Chaque diagnostic est différent mais le parcours commence généralement lorsqu'un enfant présente des signes et des symptômes qui incitent les parents à emmener l'enfant chez le médecin ou aux urgences. Les symptômes du cancer pédiatrique sont similaires aux maladies et blessures les plus courantes chez l'enfant. Comme il est si rare, le médecin peut ne pas le soupçonner au début. Ceci peut engendrer une errance médicale plus ou moins longue avant que la cause des symptômes ne soit trouvée. Les parents arrivent donc déjà éprouvés à l’annonce du diagnostic. Ainsi, la vie bascule lorsque le mot cancer est prononcé tant pour l’enfant que ses proches. Perçu comme étant irréaliste, il est vécu comme un réel tsunami dans la vie familiale. Ce chamboulement n’affecte pas, que la vie de l’enfant malade mais aussi celle de tout son entourage. Cette « tempête » est vécue avec une extrême violence par celui-ci, même si le diagnostic est réalisé en dehors d’un contexte d’urgence et que le pronostic peut être considéré comme favorable par l’équipe médicale. Des comparaisons guerrières sont souvent utilisées pour faire face à la maladie : « guerre » contre le cancer, énergique combat de l’enfant présenté comme un soldat héros, signant aussi bien la violence de la situation que le fait que la maladie est d’abord subie par l’enfant. Le bouleversement de l’annonce représente un choc émotionnel intense mais aussi un moment essentiel pour construire l’alliance et la confiance nécessaires entre parents, enfant et soignants pour toute la durée du traitement. Le retentissement psychologique important est à considérer. Les traitements anticancéreux actuels ne parviennent pas à stopper l’évolution fatale dans de nombreux cas, au prix d’une toxicité non négligeable. L'enfant est donc confronté à de multiples symptômes physiques que le praticien va prendre en charge à l’aide de traitements symptomatiques. Des rechutes peuvent survenir pendant ou après le traitement et n’aboutit pas toujours à l’éradication de la maladie. Malgré les progrès accomplis durant ces dernières décennies, le cancer reste une maladie qui met en jeu le pronostic. La mort possible est présente comme un danger réel lors du diagnostic, de même que les séquelles potentielles de la maladie et des traitements. La fin de vie des cancéreux pose également des problèmes particuliers. Une prise en charge globale et multidisciplinaire est nécessaire afin d’améliorer l’espérance de vie, mais aussi la qualité de celle ci. Les soins palliatifs c'est « ajouter de la vie aux jours lorsqu'on ne peut plus ajouter de jours à la vie ». Et ce, dans des circonstances difficiles de maladie et de dégradation. On essaye de composer avec la vie au quotidien. Ce parcours fait vivre aux parents un ascenseur émotionnel constant, où il faut gérer ses émotions pour accompagner au mieux celles de l’enfant. Ceci implique une adaptabilité permanente au rythme de la maladie, qui impose d’accepter l’inacceptable. D’où l’importance d’accompagner les familles dans ce cheminement complexe. leurs permettre de ne pas vivre cette épreuve seuls, d’être entendu et soutenu, de pouvoir le temps d’un instant s’évader et vivre leurs propres émotions. Chaque cancer est un combat unique. Une histoire qui durera tout au long de la vie « changée » par la maladie.

Le cancer est la première cause de cause décès chez les enfants en France et Europe

1/440

Enfants

Est dignostiqué d'un cancer avant l'age de 15 ans

2500

Enfants et Adolescents 

Sont diagnostiqués d'un cancer chaque année en france

500

Enfants et Adolescents 

Meurent du cancer chaque année en france

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